La micro-urbanisation et la ville-oasis : une alternative à l’équilibre des zones arides pour une ville saharienne durable. Cas du Bas-Sahara

Thèse de Doctorat en sciences - option urbanisme - Mme Meriama CHAOUCHE-BENCHERIF - 2007
Publié le 21 mars 2012, mise à jour le 10 avril 2012
par Yael Kouzmine

Cité nouvelle à El-Oued (© algerie.voyage.over-blog.com)


Thèse soutenue en octobre 2007 sous la direction de M. FARHI

- Université Mentouri de Constantine
- Faculté des sciences de la Terre, de l agéographie et de l’aménagement du territoire
- Département d’architecture et d’urbanisme

Composition du Jury :

  • Président : CHERRAD S. - Université de Constantine
  • Directeur de Thèse : FARHI A. - Maitre de conférences Université de Biskra
  • Examinateurs : LEKEHAL A - Professeur Université de Constantine
  • Examinateurs : ROUAG Dj. - Maitre de conférences Université de Constantine
  • Examinateurs : ALAKAMA Dj. - Maitre de conférences Université de Biskra

Résumé

Les territoires sahariens, majeure partie du pays, sont vus comme des espaces fragiles où les contraintes au développement et à l’aménagement sont difficiles : rigueur du climat, rareté de l’eau, vastes étendues désertiques,...Dans ces vastes territoires, le Bas-Sahara en tant que segment représentatif des tendances du désert, est directement concernée par les mutations socio-économiques en cours. La ville et le désert semblent être incompatibles, et pourtant aujourd’hui, la ville marque fortement sa présence donnant les taux d’urbanisation les plus élevés du pays. Le présent travail met en exergue le fait urbain saharien à travers trois agglomérations du Bas-Sahara : Ouargla, El Oued et Touggourt. Ces villes, sociologiquement oasiennes et économiquement urbaines, ont connu une expansion spatiale étonnante en 50 ans, et jouant un rôle important sur leur territoire dessinant une aire, souvent, limitée spatialement, mais en y inscrivant solidement leur desserte et leur attraction sur de petits centres. Cette urbanisation est nouvelle par son ampleur, par ses rapports avec son environnement et sa forme, déclarant ainsi son divorce avec le système oasien pour adopter des modèles importés du Nord qui n’ont rien avoir avec la logique saharienne. Nouvelles activités et nouvelles catégories sociales se sont combinées pour assurer une recomposition du paysage urbain. Ainsi, la ville cohésion et équilibre, est devenue celle de la fonctionnalité et de la fragmentation. La ville saharienne en sort métamorphosée. Deux formes urbaines, donc, coexistent, celle des anciens tissus (ksour) en perdition et celle des nouvelles urbanisations qui se tolèrent à peine dans leur non respect du climat, de l’écosystème dont la fragilité est incontestable. Le but de cette recherche est de réfléchir, selon une approche multiscalaire territoriale, urbanistique et architecturale, sur le devenir du phénomène urbain du Bas-Sahara, par la réhabilitation de la triptyque : la micro-urbanisation, la ville-oasis et la maison à patio.

Mots clés : Bas-Sahara, oasis, ksar, micro-urbanisation, ville saharienne, ville-oasis, architecture bioclimatique.


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