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RRESA - Réseau de recherches sahariennes


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Rubrique : {News}

Parution nouvel ouvrage "Le Sahara, un désert mondialisé"

Le lundi 21 septembre 2015 par Yael Kouzmine

Le Sahara est un désert mondialisé ! Une approche plurielle qui vous fera découvrir les multiples aspects de cette région du monde. Un dossier servi par une riche iconographie

Le Sahara : cette zone longtemps relégué d’un point de vue géographique et géopolitique est désormais pris dans les dynamiques de la globalisation. Le Sahara est un désert mondialisé ! Pour l’appréhender dans toute sa complexité, ce dossier adopte une approche géographique plurielle. Puis, il est appréhendé d’un point de vue géohistorique : période pré-désertique, mythes, exploration, conquête, colonisation et indépendance. Enfin, on trouvera dans ce dossier une analyse du Sahara contemporain à travers les objets les plus récents de la géographie : les mobilités et les phénomènes réticulaires, l’urbain, l’aménagement, l’environnement ainsi que le tableau socio-économique de chacun des dix pays sahariens. Cartes, iconographie, fac-similés de documents de presse locale, textes littéraires… et même un extrait du carnet de terrain de Théodore Monod accompagnent ce dossier.

L’auteur : Bruno Lecoquierre est professeur de géographie à l’Université du Havre. Ses recherches portent sur les mobilités (transport et tourisme) et sur le rôle des interfaces dans l’espace géographique, plus particulièrement au Sahara.

Le Sahara, désert mondialisé

En savoir plus sur le site de l’éditeur

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Rubrique : {News}

Les sahraouis, enfants des nuages - Emission sur France Culture avec Sébastien Boulay

Le lundi 13 juillet 2015 par Yael Kouzmine

Source www.Franceculture.fr

Retrouvez Sébastien Boulay, anthropologue et maître de conférence à Paris Descartes au micro de France Culture.

>> Écouter l’émission

PARTIE 1 : Documentaire historique

Les Sahraouis, enfants des nuages, avec Sophie Caratini, anthropologue, auteure de La République des sables : anthropologie d’une Révolution (L’Harmattan, 2003)

Combattants sahraouis du Front Polisario

Jusqu’au départ des Espagnols du Sahara Occidental, les Sahraouis étaient nomades. Leurs migrations suivaient la pluie, d’où leur surnom d’« enfants des nuages ». Mais depuis la décolonisation en 1976, les territoires sahraouis sont occupés par l’armée et les colons marocains. Désormais, la population, sédentarisée, vit dans des camps de réfugiés, séparés de la Mauritanie par un « mur des sables », le plus long mur du monde, planté au milieu des dunes. C’est là que se construit aujourd’hui la nouvelle identité sahraouie, autour du rêve d’une nation enfin autonome.

TRANSITION : témoignage

Né au Sahara occidental à l’époque du protectorat espagnol, le sociologue Ali Omar Yara a trouvé refuge en France, après 15 années passées au Maroc. L’éloignement de sa terre natale n’a fait que renforcer son engagement pour la cause sahraouie.

PARTIE 2 : Plateau d’experts La politique de peuplement du sud marocain

La marche verte

Alors que le Maroc s’apprête à célébrer les quarante ans de la Marche verte, faisons le point en deuxième heure sur la colonisation marocaine au Sahara occidental avec Ali Omar Yara, sociologue, Sébastien Boulay, anthropologue, maître de conférence à Paris Descartes, Marguerite Rollinde, politologue, chercheur à l’Institut Maghreb Europe à l’Université de Paris VIII Saint-Denis et la chanteuse Oum qui nous accompagnera aussi en musique.

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Rubrique : {A-F}

AMRANI Khaled - Agronomie

Le lundi 25 mai 2015 par Yael Kouzmine


- @ : aitamrane2000@yahoo.fr

- Résidence 38000 Grenoble (France)


Ingénieur en agronomie saharienne (Institut d’Hydraulique et d’Agronomie Saharienne Ouargla, Algérie), Doctorant Université Pierre Mendès (UPMF) France, laboratoire Pacte Territoires (Grenoble 38000)


Champs de compétences

Sciences agronomiques et territoriales


Parcours professionnel

- Depuis 2014 : Inscrit en doctorat. Th : La durabilité des agro-systèmes oasiens : évaluation et perspectives d’évolution.

- 2007-2013 : Inspecteur phytosanitaire et chargé de mission abeille (ex-DDAF-38), DRAAF- 69

- Depuis 2012 : Initiateur et coordinateur du Projet EDAO (Évaluation de la Durabilité des Agrosystèmes Oasiens) IAM Montpellier – UKM Ouargla : Expertise agronomique et accompagnement à la mise en place de systèmes agricoles durables en milieux arides.


Publications scientifiques et enseignement

PDF - 409 ko
Bibliographie Khaled AMRANI

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Dernières brèves

Rubrique : {News}

Appel à contribution de la revue Ethnologie Française sur l’Islam en France

Le mardi 17 mars 2015

L’islam en France

Appel à contribution // Revue Ethnologie Française

La présence de l’islam en France n’est pas récente. Elle s’inscrit à partir du 19e siècle parallèlement à l’occupation et à la colonisation de l’Algérie de 1830 à 1962, de la Tunisie de 1881 à 1956 et du Maroc de 1912 à 1956. Comme on le sait, la religion musulmane se présente sous une pluralité de formes, et son expression varie aussi selon la géographie.

Paradoxalement, les études sur l’islam, véritable champ de la recherche constitué depuis des décennies, semblent surtout déployées par les islamologues, les historiens, les politologues (ceux-ci, très médiatisés, occupent une position dominante dans le débat), les juristes, les philosophes et les sociologues. Ces recherches sont nombreuses et traitent de thématiques multiples : les mouvements salafistes, le djihadisme, le droit islamique, l’histoire de l’immigration et de la présence musulmane en Europe, l’étude des flux financiers France/Maghreb, la normativité, les « printemps arabes » vus d’Europe, etc. Mais elles laissent le quotidien de la pratique cultuelle et le vécu des familles dans l’ombre. Si bien que les communautés nationales religieuses2, et les formes de pratiques sur lesquelles elles prennent appui, restent assez peu questionnées par la recherche en sciences sociales.

La sociologie, quant à elle, s’est surtout concentrée sur la question des « banlieues » et des quartiers dits « sensibles » ou « ghettos », la question de l’islam demeurant le plus souvent à la marge des analyses surtout orientées sur l’exclusion, le déracinement, les émeutes.

Les études proprement anthropologiques ont pris principalement pour objet les rituels sacrificiels et le halal, alors que l’étude des sociétés musulmanes se développe de façon importante dès la fin des années 1970 (sans oublier bien sûr l’ethnographie coloniale au Maghreb).

De plus, priorité est souvent faite à l’étude des données textuelles laquelle entraîne mécaniquement une occultation des ethnographies du vécu de la religion au quotidien. On entend souvent parler d’une « orthodoxie musulmane », terminologie inappropriée puisque l’islam ne dispose pas de l’équivalent d’une Eglise, d’un Pape, ni d’instances telles que le concile ou le synode. Il n’y a pas de chef unique désigné autorisé à dire la « Vérité ». L’« orthodoxie » supposée se confond souvent avec le hanbalisme ou le wahhabisme. Il s’agit là d’un courant récent qui s’est propagé au début du 20e siècle en se présentant comme un courant « réformateur » (islâh) lequel est hostile aux marabouts, aux « saints » et à l’idée d’intercession, des pratiques pourtant courantes et nombreuses au Maghreb notamment. Le wahhabisme a alors traité de l’islam dit « populaire » issu de la science soufie (hagiologie) comme d’un tissu de balivernes et de sornettes. Or, la recherche en sciences sociales s’est focalisée quasi exclusivement sur ce courant réformateur en oubliant de s’intéresser aux courants majoritaire, à leur pratique religieuse, et à la façon dont celle-ci s’articule avec le quotidien d’un environnement laïcisé où les références dominantes (jours fériés, noms des rues, etc.) principalement issues de l’univers judéo-chrétien, leur laissent peu de place.

Ce constat nous conduit à la préparation d’un numéro spécial d’Ethnologie Française qui propose précisément d’aborder, d’un point de vue anthropologique, les cultures musulmanes françaises sans omettre la perspective comparatiste, celles des liens ténus et nombreux entre ces cultures et les pays dits d’origine et d’Outremer. L’objectif visé consiste aussi à rassembler des chercheurs et des étudiants qui, souvent, ont conduit des travaux de façon isolée.

Voici quelques unes des pistes d’analyses privilégiées, liste non limitative :
- L’islam en France : les pratiques religieuses musulmanes, leur diversité et leurs spécificités.
- La notion contestée « d’islamophobie » à laquelle il faudrait substituer l’expression de « rejet » ou de « discrimination » des Musulmans.
- Islam et prescriptions alimentaires : consommation halal, pratique du ramadan, l’anthropologie du marché et des filières de nourriture halal en France et les débats suscités.
- La question du voile tant débattue et le regard du monde anglo-­‐saxon sur une interrogation très française (Why the French don’t like headscarves ? par exemple de Bowen4).
- Le féminisme islamique en France.
- Les normativités sexuelles et leurs contestations.
- Les terminologies qui globalisent et entraînent des confusions dans le sens commun : Immigrés, Musulmans et Arabes…
- Croyants et/ou pratiquants : une question anthropologique majeure.
- La question de la « visibilité » de l’islam : les mosquées et les salles de prière, les prières dans la rue.
- Le rapport au corps et à la mort : les carrés musulmans, etc.
- L’analyse des a priori nombreux qui sous-tendent systématiquement l’évocation de la religion musulmane en France : le communautarisme, les rapports de domination, la laïcité, « origine musulmane et confession musulmane », etc.

Les propositions doivent être adressées à Marie-Luce Gélard, éditeur invité de la revue, au plus tard le 1er septembre 2015 accompagnées d’un titre, d’un résumé compris entre un minimum de 800 mots et un maximum de 2000. Les projets d’articles devront renseigner la nature des données, les enquêtes ethnographiques menées et les principaux questionnements sous‐jacents. La sélection des propositions sera transmise aux auteurs fin novembre 2015. Les textes définitifs devront être envoyés en septembre 2016.

Contact : Marie-Luce Gélard : mlgelard[@]yahoo.fr

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Rubrique : {News}

Hommage à Abed Bendjelid, Professeur à l’université d’Oran

Le lundi 16 mars 2015

Le Professeur Abed Bendjelid nous a malheureusement quittés le 9 février dernier.

Ses collègues du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran lui rendent un vibrant hommage dans le texte ci-dessous.

>> Télécharger l’hommage à Abed Bendjelid

Voir en ligne : Site du CRASC

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Rubrique : {News}

Call for Papers “Considering the Western Sahara : Multi-Discipinary Approaches to Post-Colonialism”

Le jeudi 15 janvier 2015

Special Issue on the Western Sahara for the journal Transmodernity Co-edited by Adolfo Campoy-Cubillo and Jill Robbins

This special issue aims to provide an interdisciplinary assessment of the representations of the unresolved colonial conflict in Western Sahara. We invite articles that examine the issue from a variety of angles. Some articles might assess ways in which cultural production on the region addresses the impact of the conflict on the West, including the implications of the apparent failure of the post-national project of a united Europe, the opposed interests of Spain and France in the region, the increasing diplomatic prominence of China in the Maghreb, and the changing position of the U.S. Other articles might adopt the perspective of the Arab and African worlds. How does the Saharawi Arab Democratic Republic understand its position in the world ? What is the role of Saharawi cultural production in promoting that vision ? Still others might focus on neoliberalism, globalization and universal human rights. How are political and economic strategic positions packaged and distributed by the cultural industries ? How do contemporary representations of the conflict reconcile the apparently irreconcilable notions of national identity in a transnational economic and political order ? How are economic and cultural notions of human rights used to argue for and against the independence of Western Sahara ? What are the main strategies deployed by both sides of the conflict to advance their position in the arena of public opinion ? How do novels, poems, films and documentaries on Western Sahara coincide or differ from other postcolonial cultural production ?

Please send a 250 word abstract by February 28, 2015 to Jill Robbins (jillrobbins@austin.utexas.edu) or Adolfo Campoy-Cubillo (campoycu@oakland.edu).

Adolfo Campoy-Cubillo is an assistant professor of Spanish at Oakland University. His research interest include the Hispanophone literature of the Maghreb and the connections between Colonial Morocco and the so called Edad de Plata of Spanish literature. He is the author of Memories of the Maghreb : Transnational Identities in Spanish Cultural Production (Palgrave, 2012), "La literatura postcolonial española del Magreb" published in Contornos de la narrativa española actual.(2000-2010). Un diálogo entre creadores y críticos (Iberoamericana, 2010), “Representation and its Discontents : Maghrebian Voices and Iberian Diversity.” Transmodernity Journal of Peripheral Cultural Production of the Luso-Hispanic World (Fall 2013), “An Interview with Esther Bendahan” European Judaism 2 (2014), as well as an annotated edition of Ramón J. Sender’s novel Imán co-edited with Borja Rodríguez Gutierrez (Stockcero, 2014). He is currently working on the interconnections between the Spanish colonization of Morocco and the rearticulation of the Spanish political field during the 1920s.

Jill Robbins is Professor and Chair of the Department of Spanish and Portuguese at the University of Texas at Austin, and Past President of the AILCFH (International Association of Hispanic Women’s Literature and Culture). She is the author of two monographic books, Crossing Through Chueca : Lesbian Literary Culture in Queer Madrid (2011) and Frames of Referents : The Postmodern Poetry of Guillermo Carnero (1997) ; editor of the book, P/Herversions : Critical Studies of Ana Rossetti (2004) ; and co-editor with Roberta Johnson of Rethinking Spain from Across the Seas, a special issue of the journal Studies in XX/XXI Century Literature (2006). She has published numerous articles and book chapters about poetry, film, narrative, and the book industry, including an article about the Western Sahara, “Celebrity, Diplomacy, Documentary : Javier Bardem and Sons of the Clouds : The Last Colony,” forthcoming in African Immigrants and Contemporary Spanish Texts : Crossing the Straits (Ed. Debra Faszer-McMahon and Victoria Ketz, Ashgate Press). She is currently working on a book about poetry, violence, and trauma in relation to the March 11, 2004 train bombings in Madrid.

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Rubrique : {News}

Appel à contribution Revue Insaniyat sur l’eau

Le jeudi 16 mai 2013

La revue INSANIYAT se propose d’ouvrir un numéro sur le thème de l’eau comme enjeu des réformes et des mutations en cours menant à une culture de sa marchandisation. Confrontée à de nouvelles problématiques liées aux exigences de la « good gouvernance », la question de l’eau est de plus en plus abordée selon les termes d’équité et d’efficacité en rapport avec la dégradation croissante des conditions d’accessibilité. Concernant plusieurs régions dans le monde, elles impliquent la redéfinition des référentiels tels que contexte international, bien économique, patrimoine commun, droit ou marchandise…

Pollution, pénurie, financement, modes de gestion…sont autant de vecteurs à explorer notamment pour comprendre comment se pratiquent les modèles de référence et leur adaptation dans les pays dits émergents. Suite à la libération du marché, la gestion déléguée des réseaux d’eau procède à des formes de concession du service de l’eau et de partenariats public-privé. Comment s’articulent ces deux modes d’administration de l’eau en terme de droit et de choix économique relatifs à une société qui fait face à des difficultés d’approvisionnement ?

L’observation des pratiques sociales à travers les différents usages de l’eau, des potentialités naturelles (sources, nappes, pluie, mer), le recours à la technologie (dessalement de l’eau de mer, forages, barrages, stations diverses), porte le questionnement aux logiques de répartition géographique des ouvrages hydrauliques à l’échelle territoriale.

En matière de gestion, plusieurs facteurs sont évoqués pour exposer les raisons de l’insuffisance de l’eau : la sécheresse, les difficultés de gestion, le gaspillage, la vétusté du réseau, les mesures restrictives…

L’impact sur la santé publique et les nombreux cas de MTH rapportés par la presse en Algérie, nous interpellent enfin pour participer à l’approfondissement épistémologique et au débat scientifique international consacrés à l’eau.

Mails : insaniyat@crasc-dz.org & insaniyat.crasc@gmail.com Dépôt des textes : 31 Décembre 2013

AAC en ligne

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Rubrique : {News}

La revue Insaniyat est maintenant accessible en ligne !

Le lundi 18 mars 2013

La revue Algérienne Insaniyat d’anthropologie et de sciences sociales est désormais accessible via le portail OpenEdition.

Les numéros de 1999 à 2010 sont librement consultables en ligne !

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