2012

Publié le 9 janvier 2012, mise à jour le 21 novembre 2012
par Yael Kouzmine

Les migrants et le développement en Afrique de l’ouest : expériences migratoires, capital migratoire et développement

Ouagadougou, Burkina Faso, 19-21 juin 2012 Université de Ouagadougou UFR de Sciences Humaines Département de Sociologie Laboratoire Sociétés, Mobilité, Environnement

Le colloque vise à documenter les multiples implications de la migration en Afrique et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, à partir des axes suivants :

  • a) Les flux migratoires : zones de départ, zone d’accueil, situation des générations issues de la migration, migration de retour ;
  • b) Migrations et accumulation de capital, développement économique et social ;
  • c) Migrations et construction des espaces communautaires et identitaires ;
  • d) Les migrations du Sud vers le Nord) Politiques nationales de migration dans les pays de départ et la gestion des situations de crises sociales ;
  • f) Migrations et environnement

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Seminar - The Crisis in Mali : Political Instability and Regional Radicalization

Over the past year, Mali has faced a series of unfolding crises - armed rebellion in the north, a military coup, the Islamist takeover of the north, political disarray, and a looming humanitarian crisis with many displaced persons, refugees, and the possibility of famine. For a long time Mali had also been experiencing staggering levels of corruption, and in the last decade the country has become an important transit node in the trafficking of cocaine from Latin America to European markets. Mali has long been heavily dependent upon foreign assistance, and most donors have subsequently suspended bilateral aid, including the training of its military. The alarm is being raised about Islamists, including Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), becoming further entrenched in the region. All of Mali’s neighbors - in North Africa and West Africa – have a stake in what happens in Mali, as do the country’s development partners. In this panel discussion, panelists will discuss the ongoing events in Mali, continuing instability and its consequences, and the regional implications of the crisis.

Panel members

Benjamin Soares, an anthropologist, is a senior researcher and the chair of the Researchers’ Assembly at the African Studies Centre in Leiden. He has taught at Northwestern University, the University of Chicago, and the University of Sussex, and held fellowships at the University of Chicago and the École des Hautes Études en Sciences Sociales in Paris. His publications include Islam and the Prayer Economy (University of Michigan Press & Edinburgh University Press, 2005) and the edited collections Muslim-Christian Encounters in Africa (Brill, 2006) ; Islam, Politics, Anthropology (Wiley-Blackwell, 2010), with Filippo Osella ; Islam, Etat et société en Afrique (Karthala, 2008) and Islam and Muslim Politics in Africa (Palgrave, 2007) with René Otayek, which has just appeared in Arabic translation (al-Maktabah al-Ak ?d ?m ?yah, 2012).

Zekeria Ould Ahmed Salem is Professor of Political Science at the University of Nouakchott in Mauritania. He took his PhD from the Université de Lyon in 1996. He is currently a Senior Fellow at The Institute of Advanced Study in Nantes in France, and from 2010 to 2011 he was a Senior Fulbright Scholar at The University of Florida’s Center for African Studies. His recent publications include : "Islam in Mauritania Between Political Expansion and Globalization," in B. Soares and R. Otayek, eds., Islam and Muslim Politics in Africa, Palgrave, 2007 ; “The Paradoxes of Islamic Radicalization in Mauritania,” in George Joffe (ed.) Islamist Radicalisation in North Africa, Routledge, 2011. He has also edited a volume in French on Mauritania as a frontier state that was published by CODESRIA. His book about Islam, Islamist movements, and social transformation in French will be published by Karthala in December 2012.

Mirjam de Bruijn is an anthropologist whose work has a clearly interdisciplinary character. She has done fieldwork in Cameroon, Chad and Mali and an important theme throughout is how people manage risk (drought, war, etc.) in both rural and urban areas. She focuses on the interrelationship between agency, marginality and mobility.Dr Mirjam de Bruijn has been appointed Professor of Contemporary History and Anthropology of West and Central Africa at the Faculty of Arts at Leiden University as of 15 June 2007. She pronounced her inaugural lecture "De telefoon heeft benen gekregen ; Mobiele communicatie en sociale veranderingen in de marges van Afrika" op 5 september 2008.

Martin van Vliet is a political anthropologist who has published on various aspects of Mali’s political life, the history of Malian political parties, the functioning of parliament, the decentralisation process, legal reform programs, the rise of transnational security threats and international development cooperation. He is currently finalising a phd on Mali’s de-democratisation process.

Paolo de Mas will be the moderator of the discussion. Paolo de Mas is the director of the Marokko Instituut.

You are kindly requested to register at lucis@hum.leidenuniv.nl

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Villes, acteurs et pouvoirs dans le monde arabe et musulman Cities, Actors, and Power in the Arab and Muslim World

Colloque international et multidisciplinaire organisé par le laboratoire GREMMO (Université Lyon 2 – CNRS), membre du Labex Intelligence des mondes urbains, Lyon, 29-30 octobre 2012. Le but du colloque est de comprendre le gouvernement des villes, et pas seulement des grandes villes, dans le monde arabe et musulman à la lumière des évolutions politiques actuelles et des défis urbains.

Argumentaire

Le but du colloque est de comprendre le gouvernement des villes, et pas seulement des grandes villes, dans le monde arabe et musulman à la lumière des évolutions politiques actuelles et des défis urbains. Cette manifestation scientifique s’inscrit dans la continuité du colloque GREMMO-IFPO « Les grandes villes de Syrie dans la mondialisation », tenu à Alep en mars 2010, avec le soutien du Grand Lyon et de la municipalité d’Alep.

Excepté au Yémen, les citadins sont désormais largement majoritaires dans le monde arabe. Le taux d’urbanisation est passé de 25% en 1950 à 70% en 2010. Les pays du Golfe possèdent des taux d’urbanisation record (plus de 90% de leur population) car la manne pétrolière a provoqué une mutation rapide de ces sociétés bédouines (en grande part) qui sont aujourd’hui complètement urbanisées et mondialisées. Dans la plupart des pays arabes, les taux d’urbanisation officiels sont bien souvent inférieurs à la réalité, ce qui traduit le malaise de nombreux régimes arabes par rapport à la gestion des villes et leur relative incompréhension face aux mouvements sociaux qui s’y produisent.

Les grandes villes sont confrontées à des problèmes de gestion considérables en termes de services urbains, d’extension des quartiers informels, de pollution, de prolifération des espaces du commerce, etc. que les municipalités en place parviennent difficilement à résoudre pour diverses raisons, notamment institutionnelles, que ce colloque devra mettre en évidence. Nous discuterons ainsi l’hypothèse selon laquelle l’autoritarisme politique dénie ou obère l’exercice de pouvoirs municipaux qui sont indispensables pour gérer la complexité urbaine contemporaine, surtout dans les métropoles.

Le mouvement de « révolte » dans le monde arabe marque un refus de l’autoritarisme et une exigence de prendre son destin en main. Or, le premier stade de la démocratisation affecte la municipalité, où il est beaucoup plus difficile de changer les pratiques d’un Etat. Dans ce cadre, l’Union Européenne a financé des projets de modernisation des municipalités dans plusieurs pays de la rive sud de la Méditerranée (tel le Programme de Modernisation de l’Administration municipale en Syrie). La coopération décentralisée ou certaines politiques arabes de décentralisation (Maroc) s’inscrivent également dans ce projet politique de renforcement de l’autonomie locale.

Le premier objectif du colloque est de faire un état des lieux de la diversité du gouvernement des villes dans le monde arabe et musulman, d’identifier les différents acteurs, leurs pouvoirs respectifs et leur marge de manœuvre : ainsi, les « élus locaux » ; les cadres techniques et autres « experts » des municipalités ; les promoteurs (nationaux ou entreprises internationales) ; les sociétés privées mandatées dans le cadre de contrat de gestion déléguée ; les associations ou ONG (défense du patrimoine, protection de l’environnement, associations d’habitants, etc.) promues dans l’application d’un discours sur la « bonne gouvernance » ; les collectifs protestataires de citoyens ordinaires (souvent constitués en réaction à une politique publique de privatisation d’accès à un service ou d’expulsion) ; les notabilités marchandes… et bien sûr l’Etat.

Comment ces différentes catégories d’acteurs interagissent, se chevauchent, se concurrencent ? Constate-t-on l’affirmation de nouveaux acteurs et, inversement, le déclassement de notabilités « anciennes » comme par exemple les commerçants ? Le pouvoir de ces derniers se maintient-il localement à travers le contrôle des places marchandes informelles, la maîtrise de la circulation transnationale de marchandises ou leur participation au développement des nouveaux espaces urbains du commerce (supermarchés, shopping mall) ? A l’occasion des troubles urbains contemporains, notamment depuis l’hiver 2010, on a vu la (ré) apparition de « comités de quartier » (à Tunis ou au Caire) composés d’hommes jeunes pour la défense d’îlots résidentiels : peut-on y lire une rémanence de systèmes médiévaux de contrôle urbain, ancrés sur des liens de voisinage ?

Quelles variantes peut-on déceler dans le gouvernement urbain en fonction de la situation géographique, de l’activité économique dominante, de la trajectoire historico-politique de la ville ? A l’échelle de l’agglomération, certains quartiers, souvent périphériques, peuvent-ils être qualifiés de nouvelles centralités de pouvoir et de commandement ? Qu’en est-il de la gestion des ensembles résidentiels fermés (gated communities) ?

Le second objectif du colloque est d’identifier les processus sur le court et le long terme. Comment évolue le gouvernement des villes et les pouvoirs qui s’exercent sur elles, depuis le début de l’époque islamique ? A titre d’exemple : entre le modèle de développement urbain préconisé par l’Europe et celui venu du Golfe à travers les méga-projets immobiliers qui émergent dans les capitales du monde arabe et musulman (cf. Abdali à Amman, les berges du Lac à Tunis, la Marina de Casablanca, les souks et la future Marina de Beyrouth, etc.), lequel semble l’emporter ?

Des changements majeurs ont-ils eu lieu dans les municipalités en Tunisie et en Egypte depuis les changements de gouvernements de 2011 ? Quels enseignements tirer des élections municipales en Palestine ?

On s’attachera à repenser les manifestations modernes du pouvoir urbain à la lumière des événements passés. Si l’étude des rapports entre ville et pouvoir à l’époque médiévale a été le plus souvent envisagée par l’analyse des sources directes en arabe ou dans d’autres langues (annales, chroniques, dictionnaires biographiques etc.), une approche intégrant, par exemple, les données des textes littéraires, de l’épigraphie ou de l’archéologie, c’est-à-dire, pour ces dernières, basée sur des traces matérielles, permettrait de renouveler ces questionnements.

Sur le long terme, il faut aussi interroger la spécificité de la construction du pouvoir dans les villes arabo-musulmanes.

Modalités de soumission

Ce colloque multidisciplinaire est disposé à recueillir des communications d’ordre général et des études de cas, émanant de jeunes chercheurs, de (post-)doctorants et de chercheurs confirmés. Les propositions de communications (1 page maximum), accompagnées d’une courte biographie ou CV, peuvent être envoyées en français ou en anglais. Les communications en anglais sont bienvenues et possibles, la langue principale du colloque sera le français.

Date limite pour l’envoi d’une proposition : 15 mars 2012

Résumés à envoyer à : gremmo@mom.fr ; fabrice.balanche@mom.fr ; fabrice.balanche@univ-lyon2.fr

Comité d’organisation

Fabrice Balanche (Gremmo, université Lyon 2), Karine Bennafla (Gremmo, IEP de Lyon, IUF), Thierry Boissière (Gremmo, université Lyon 2), Marc Lavergne (Gremmo), Marie-Odile Rousset (CNRS-Gremmo), Olivier Frérot (Agence d’urbanisme de Lyon).

Comité scientifique

Fabrice Balanche, Karine Bennafla, Thierry Boissière, Marc Lavergne, Marie-Odile Rousset, Olivier Frérot, Frédéric Abecassis (ENS-LSH, Lyon), Natalia Atfee (Université de Damas), Riccardo Bocco (IHED, Genève), Paul Boino (IUL, Lyon), Myriam Catusse (IREMAM, Aix-en Provence) Jamie Furniss (Gremmo, Lyon/Oxford), Aziz Iraki (INAU, Rabat), Nora Semmoud (CITERES, Université de Tours), Eric Verdeil (EVS-UMR 5600, Lyon), Leïla Vignal (Université de Rennes).


Colloque international : Révoltes et transitions dans le monde arabe : vers un nouvel agenda urbain ?

Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales (CEDEJ), Le Caire. 7-8-9 novembre 2012

Les soulèvements populaires qui ont touché le monde arabe en 2011 ont largement concerné les villes, grandes et moyennes, de la région, et fortement impliqué les sociétés urbaines. Les élections qui ont suivi dans certains pays (Tunisie et Égypte notamment) pourraient avoir, quant à elles, de fortes conséquences sur les manières de gouverner les espaces urbains.

2011 est une année qui met en question le passé de l’action urbaine conduite par les régimes tombés ou bousculés, mais également son avenir. Sans savoir clairement quel sera le résultat de la « Révolution », et tout en mesurant bien que l’on se situe au début d’un processus qui sera nécessairement long, on peut déjà affirmer que les défis pour définir un nouveau modèle de développement urbain seront nombreux.

Ce colloque international vise donc à débattre de la dimension urbaine des grands changements qui touchent actuellement le monde arabe, depuis les origines des épisodes révolutionnaires de 2011 jusqu’aux expériences actuelles de démocratisation, en passant par les phases de transition politique et de crise économique et sociale plus ou moins longues dans lesquelles les États sont encore pris. L’objectif est bien de (re)considérer les processus d’urbanisation et les pratiques urbaines à l’aune de l’actualité politique, économique et sociale particulièrement brulante dans la région depuis le début de la décennie. En croisant les regards de chercheurs en sciences sociales et d’experts travaillant sur le Maghreb, le Moyen-Orient et la Péninsule arabique, ce colloque ambitionne de participer au renouvellement des études urbaines sur le monde arabe, de moins en moins dissociables des analyses économiques et politiques qui peuvent en être faites.

Cinq thèmes sont proposés dans cet appel à contributions :

  1. Les dimensions urbaines des révoltes
  2. Vivre dans des villes en révolte et en transition
  3. Héritages du passé : inventaire et remise en cause de l’action urbaine des « anciens régimes »
  4. Élections et nouveaux pouvoirs politiques : l’agenda urbain en question
  5. Refonder un développement urbain durable : propositions de la société civile et des bailleurs

Modalités de soumission

Ce colloque multidisciplinaire est disposé à recueillir des communications valorisant des travaux récents de terrain, ou des expertises et analyses critiques. Des études de cas ou des analyses plus comparatistes seront les bienvenues, émanant de jeunes chercheurs, de (post)doctorants et de chercheurs confirmés. Nous encourageons par ailleurs vivement les propositions de contributions (retours d’expériences par exemple) émanant d’ONG, d’associations, d’experts nationaux et internationaux, etc.

Les propositions de communications (5000 signes), accompagnées d’une courte biographie ou CV, peuvent être envoyées en français ou en anglais.

Organisation

Organisé par le Pôle « Ville et développement durable » du CEDEJ (www.cedej-eg.org), ce colloque s’inscrit également dans deux programmes de recherche en cours :

  • Ville durable au sud de la Méditerranée (projet MeRsi), cofinancé par l’Agence Universitaire de la Francophonie-Bureau Moyen-Orient et le CEDEJ ;
  • Système Régional Moyen-Orient (SYSREMO) : Géographies de la mondialisation, émergence d’un système régional au Moyen-Orient, financé par l’Agence Nationale de la Recherche, France (ESO-Rennes).

Organisateurs

Dr Pierre-Arnaud BARTHEL (Université Paris-Est – LATTS-CNRS) Dr Roman STADNICKI (CEDEJ, Le Caire) Date limite pour l’envoi d’une proposition : 15 mai 2012 Résumés à envoyer à : barthelp@enpc.fr et roman.stadnicki@cedej-eg.com

Programme du colloque en français

Program - english version

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AAC_Colloque CEDEJ-nov2012

Conflict, (Counter-) Terrorism and Intervention in the Sahara-Sahel

Call for Papers

Saharan Studies Association sponsored panel African Studies Association annual meeting Philadelphia, PA November 29-December 1, 2012

Organized by Alexander Zhukov, Institute for African Studies, Russian Academy of Sciences Jacob Mundy, Colgate University

The dramatic yet still evolving transformations in Mediterranean North Africa, most importantly in Libya, have been extensively analyzed in the context of Middle East security. Yet the ramifications of the ‘Arab Spring’ on issues of conflict and intervention in the Sahara- Sahel region have yet to be fully explored. Along with the Horn of Africa, the great expanse between Mauritania and Sudan has arguably been one of the most conflict-ridden areas in Africa. It is also home to some of the world’s largest reserves of oil and natural gas ; the Sahara literally helps power world economic growth and production. For decades, this zone has been caught in a web of intra- and inter-state conflicts further complicated by external interventions performed by Western powers. The Sahara-Sahel is home to various insurgent movements, including the long-living Polisario Front in Western Sahara, the trans-national Tuareg insurgencies, the highly unstable rebel factions in western Sudan’s Darfur region, and now the Boko Haram movement in northern Nigeria. The internal dynamics of these and other conflicts in the region have been exacerbated by a plethora of old and new rivalries between regional and extra-regional actors, which often results in the widespread phenomenon of proxy warfare. A major battlefield for the US-led global war on terrorism, the rise of a regional branch of Al-Qaida has tracked alongside the dramatic proliferation of informal trade networks based on the smuggling of goods and humans. The proposed panel aims to analyze the interaction of these internal and external factors, particularly their impacts on contemporary politico-military conflicts in the Sahara-Sahel. It will address a broad spectrum of related issues, from the determinants of regional cooperation, conflict and foreign intervention to the important consequences of social, economic and political turbulence, including conflict-driven migration, terrorism and trafficking.

Issues

With this background in mind, we are soliciting papers that address one or more of the following questions :

• Generally speaking, what have been or will be the major effects of the ‘Arab Spring’ on the governments and polities of the Sahara-Sahel ? Which of the scenarios of the ‘Arab Spring’, if any, is more likely to take place in the ‘sub-Saharan’ states of the Sahel ? Why ?

• More specifically, how will the downfall of the Gaddafi regime affect regional conflict scenarios in the Sahara-Sahel, particularly concerning Tuareg politics in Mali, Niger, Algeria and, eventually, Libya itself ?

• What can explain the emergence of armed conflict in the central Sahara and Northern Nigeria. Is it an ‘accidental guerrilla’ effect of Al-Qaida led radicalization or is the predicable consequence of the counterterrorism policies of regional hegemons and extra-regional powers, most importantly the Trans-Saharan Counter Terrorism Partnership (TSCTP) of the United States ?

• What is the relationship between, on the one hand, the chronic conditions of human insecurity along the Sahelian belt and, on the other hand, the proliferation of formal, informal and illicit trade networks, particularly the growing influx of the South American drug trade ?

• What impacts, if any, has the new protests and insurgencies in North Africa had on the political scene in the ‘sub-Saharan’ states of the Sahel ? Has there been an impact on existing international border and water disputes in the Sahara-Sahel region and what are scenarios for the future ?

• How has the fraught secession of South Sudan influenced other struggles for autonomy and self-determination in the Sahara-Sahel region, from Western Sahara to Nigeria, from the Tuareg to other regions of Sudan ?

• How has the deterioration of security in the Sahara-Sahel affected the study of the region, whether in the humanistic, social or natural sciences ?

• What is the security impact of the new scramble for Africa initiated by foreign capital and emerging powers — e.g., China, India, ‘BRICs’ — over Africa’s natural resources in the Sahara-Sahel ?

Submission and deadlines

Please submit (1) a paper title, (2) an abstract of no more than 250 words, and (3) a brief biographical statements including important contact information by March 10, 2012, to both zhukovhisci@gmail.com and jmundy@colgate.edu.

Notifications of acceptance or rejection will be emailed no later than March 12. Selected participants will need to register for the ASA 2012 conference before the March 15 deadline.


Boom Cities : Urban Development in the Arabian Peninsula

3-4 décembre 2021 - NYUAD Downtown Campus, Abu Dhabi

Cities in the Arabian Peninsula are at the intersection of global energy markets, local and regional politics, international investment, religious networks, and labor migrations. This conference convenes international specialists of urban studies to map the latest evolutions in the field.

Convened by

Claire Beaugrand Postdoctoral Research Fellow, Institut Français du Proche-Orient, Beirut

Amélie Le Renard Research Fellow, Centre National de la Recherche Scientifique, France

Pascal Menoret Assistant Professor of Arab Crossroads Studies, NYUAD

Roman Stadnicki Head of Urban Studies Department, Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales, Cairo

Conference website

PDF - 110.7 ko
Programme Colloque "Boom Cities : Urban Development in the Arabian Peninsula"

Habiter les paysages Sahariens

Mardi 11 décembre 2012 - 19 heures / Réservation repas avant le 7 décembre

Conférence de Anne-Marie FRÉROT

Anne-Marie FRÉROT, professeur à l’Université de Tours, présentera la conception saharienne du monde. Ce sera l’occasion de découvrir (ou redécouvrir) le quotidien des sociétés dont le patrimoine est en voie de disparition et aussi leurs manières de réinventer leurs paysages dans un contexte de bouleversements. La conférencière est l’auteur d’un ouvrage consacré aux imaginaires des peuples nomades du Sahara.

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